The Guardian a publié un article sur le tournage de « Red Nose Day Actually », en incluant notamment une nouvelle photo de Keira et Richard Curtis :
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Le journaliste présent sur le plateau de tournage au même moment que Keira et Andrew Lincoln a décrit une scène à laquelle il a assisté et qui contient un spoiler potentiel. Cliquez sur « Lire la suite » pour en savoir plus.
Un soir, après une journée dans la vraie vie où le président américain a signé un nouvel ordre d’interdiction de circuler et qu’il y a eu des heures de débat à Westminster à propos du Brexit, Curtis et son équipe se réunissent dans une rue résidentielle de Londres. Curtisland doit être remanié, une dernière fois, pour une nouvelle scène entre Lincoln et Knightley.
Knightley est revêtue d’un pyjama et se tient à l’embrasure d’une porte. Lincoln, sur le pas de la porte, se voit remettre un paquet de pancartes en carton marquées au feutre. Curtis se tient non loin de là, me décrivant le dilemme qu’il a rencontré lorsqu’il a dû écrire une nouvelle histoire pour ce duo. Le réalisateur savait qu’il voulait ramener Lincoln devant la maison de Knightley. Mais comment le faire sans que cela semble « illogique, profondément effrayant » ? Curtis s’est un peu fourré dans une impasse dans le film original, admet-il, en montrant le personnage joué par Lincoln promettant à Knightley que, s’il ne pouvait pas l’avoir, il consacrerait sa vie à la poursuite désespérée de Kate Moss, Helena Christensen, ou autre beauté inaccessible.
J’expose ma théorie à Curtis, en ce qui concerne ce qui aurait pu arriver au personnage de Lincoln par la suite. Il y aurait eu la poursuite vaine de Moss et d’autres mannequins. Des décisions de justice, bien sûr. Puis une rancœur croissante. Cet ingénieux éclair romantique se serait transformé en quelque chose de plus sinistre. Si Lincoln devait se montrer à nouveau devant la porte de Knightley après 14 ans, je suggère, ses pancartes diraient probablement quelque chose comme : « Voilà où tu m’as conduit » ou « La maison est truffée d’explosifs ». Curtis explique qu’il a toujours eu quelque chose d’un peu plus innocent à l’esprit. Peut-être que le personnage de Lincoln pourrait emmener ses enfants avec lui, cette fois ? Chacun portant leurs propres petites pancartes. Il n’a abandonné cette idée, dit-il, que lorsqu’une meilleure l’a frappé.
Sur le plateau, l’équipe devient silencieuse. Les caméras tournent. Knightley ouvre la porte pour se retrouver face à Lincoln à l’extérieur, avec une nouvelle pile de pancartes. Il en lève une qui dit : « Voici ma femme ! » – et à ce moment, une femme le rejoint sur le pas de la porte. Elle porte elle-même une pancarte : « Salut ! »
Devinez qui ?
La surprise reçoit une réponse ravie de la part de l’équipe, qui rigole, pousse un soupir, s’emmitoufle dans ses duffle-coats, montre des jolies dents, fait passer des plateaux de lasagnes. C’est dans la boîte. Curtis circule en insistant pour que tout le monde rentre à l’intérieur pour se réchauffer. Il me demande mon avis et je lui réponds que je crois toujours qu’un double homicide aurait été un dénouement plus probable. Mais je suis content que Curtis soit plus positif que moi ; qu’il soit là pour encore insister, toujours, sur une tournure d’un optimisme outrageant. Le réalisateur rayonne.
Traduction par et pour Admiring Keira Knightley, merci de ne pas la reproduire.
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